Tchernobyl : Les conséquences sanitaires de l'explosion
24 avril 2006 - Quatrième volet d'une série de reportages consacrée à la catastrophe de Tchernobyl, qui a eu lieu, il y a 20 ans, le 26 avril 1986.
Point sur les conséquences sanitaires dans les régions voisines de Tchernobyl, vingt ans après la catastrophe. Pour éviter que les habitants ne reviennent dans les villages de ces zones interdites, les autorités ont décidé de raser les maisons, mais la radioactivité continue de s'infiltrer dans les nappes phréatiques.
Dans la zone des trente kilomètres, des familles sont revenues dans leurs maisons. Une équipe française de scientifiques participe au suivi de cinquante enfants au moyen d'une camionnette laboratoire qui passe dans les villages. Ces enfants ont des pathologies cardiaques, des cataractes, des ulcères et des anémies. Ils se contaminent par le césium 137 en mangeant des aliments issus des potagers.
Le but de l'étude de l'équipe de l'IRSN est de savoir s'il y a une relation entre la contamination par le césium 137 et les pathologies.
En Biélorussie, Russie et Ukraine, 450 villages ont été rasés mais au moins trois millions de personnes vivent dans des zones contaminées. L'hôpital russe de Briansk reçoit 1200 malades chaque jour. Le tiers sont exposés quotidiennement aux radiations. Les cas de leucémie sont quatre fois plus nombreux que dans le reste du pays, le nombre de cancer du sein est augmentation, et des milliers de cancers de la thyroïde sont opérés à la chaîne à l'hôpital de Minsk.
A la maternité de Gomel, des malformations ont été observées dans les maternités. Des images commentées de ces lieux alternent avec les propos du journaliste Patrick HESTERS, sur place, de Vladimir DOROSHENKO, médecin-chef adjoint de la clinique de Briank, de Gérard DEVILLE-CAVELIN et dr Jean-René JOURDAIN de l'IRSN.
Images d'archive INA Institut National de l'Audiovisuel