Billes de césium disséminées jusqu'à 450 km du lieu de l’explosion de Fukushima

01/01/2020 20:32

https://japosphere.blogs.liberation.fr/2018/03/07/billes-de-cesium-fukushima-incertitude-scientifique-contre-certitude-politique/

BlogdeFukushima - vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=L4PSTreVZOw

Des billes de césium radioactif ont été retrouvées dans des rivières de Fukushima !

De quelques micromètres de diamètre, elles proviennent des explosions des centrales de Fukushima et ne se dissolvent pas dans l'eau, contrairement à ce qu'on pensait du césium jusqu'à présent. Portées par l'eau, elles finiront dans la mer et dans les estomacs, voire dans les poumons pour celles portées par le vent.

Alors que la zone d'évacuation autour de la centrale est en train d'être abolie par les autorités, des billes de césium en provenance de la centrale nucléaire de Fukushima disséminées à 450 km des lieux de l’explosion, ont été retrouvées dans les cours d'eau.

Photo de la sphère de verre de Nihonmatsu, de « Yamaguchi et al. study ». Traduction de légende : Image de la microparticule contenant du Césium, déposée sur un textile non tissé, re-cueillie à Nihonmatsu, [Préfecture de] Fukushima, en 2011 (NWC -1). Image prise avec Hitachi S-4500 SEM à 2.0 kV

Des billes de césium dans les filtres d’échantillonneurs atmosphériques de l’institut de recherches météorologiques situé à 170 km au sud de la centrale, dans la ville de Tsukuba (préfecture d’Ibaraki).

Les billes de césium ont été en premier lieu découvertes, il y a quatre années, dans les filtres utilisés au moment de l’explosion. « Juste après l’accident, quand la radioactivité était la plus forte, on a enregistré des taux 10 millions de fois plus élevés que les échantillons prélevés avant l’accident » relate Kôji Adachi, responsable du centre. Ces filtres observés au microscope ont permis de déterminer la taille des billes mesurée à 2.6 micromètres, soit une taille équivalente à 1/10e d’un grain de pollen de pin. Autrement dit, ces billes sont suffisamment fines pour être inhalées par les êtres vivants.

"Jean-René Jourdain, directeur adjoint de la protection de l’homme à l’Institut de Radioprotection et de Sécurité Nucléaire avait également mis en garde sur la possibilité d’augmentation de cancers radio-induits par ces billes de radioactivité compactes et insolubles. Néanmoins, accompagnant la politique menée par le gouvernement d’abolition de la zone d’évacuation autour de la centrale, ce même organisme (IRSN) reste impliqué dans le programme ETHOS qui propose aux habitants un enseignement pour apprendre à continuer à vivre dans les territoires contaminés.[2]"

Extraits de  https://japosphere.blogs.liberation.fr/2018/03/07/billes-de-cesium-fukushima-incertitude-scientifique-contre-certitude-politique/

Les jeux olympiques en 2020 ?

"Comme nous l’exposons ci-après, de minuscules particules radioactives insolubles se sont retrouvées disséminées dans l’aire métropolitaine de Tokyo. Nous pensons que cela pose, en terme d’irradiation interne, un problème sanitaire grave pour la population puisque les particules radioactives insolubles vont demeurer à l’intérieur de l’organisme pendant très longtemps.
Pour les personnes qui séjourneraient dans cette aire métropolitaine, des mesures de radioprotection relatives à la contamination interne seraient nécessaires."

https://nosvoisins311.wixsite.com/voisins311-france/single-post/2017/08/03/Particules-radioactives-insolubles-partie-3